Les mandataires immobiliers n’existaient pas il y 20 ans et ils étaient encore très peu visibles au tournant des années 2010. A l’inverse, depuis quelque temps, on ne parle plus que d’eux ! Nous avons donc souhaité revenir dans cet article sur les 3 arguments de fond qui permettent de comprendre comment les mandataires sont devenus des acteurs incontournables dans le monde de l’immobilier.
Comme disent les Américains, money talks ! Ce qui signifie qu’à la fin, la réussite d’un modèle doit se traduire dans ses chiffres. De ce point de vue là on est servi. Les réseaux de mandataires ont réussi à capter plus de 20% de parts de marché en seulement quelques années, dépassant ainsi toutes les attentes même les plus optimistes.
D’autres indicateurs peuvent être évoqués pour démonter le dynamisme de ce modèle. Il y a par exemple au moins 4 réseaux de mandataires qui appartiennent au top 10 des enseignes immobilières en matière de volume de vente. De même, les plus gros vendeurs se trouvent désormais plus dans les réseaux que dans les agences physiques, comme en témoigne notre série d’interview des top vendeurs que vous pouvez retrouver ici : Les interview des top vendeurs
J’invite chacun, et notamment les irréductibles opposants au modèle, à aller sur les sites d’avis client pour voir comment sont notés les réseaux de mandataires. Si on prend Immodvisor par exemple, le résultat est clair. Nous sommes fiers d’afficher ces notes moyennes directement sur notre comparateur, sachant que tous nos partenaires ont la chance d’avoir des notes entre 4,8/5 et 5/5. Pas mal non ?
Ces très bons scores sont à mettre en corrélation avec l’effort de formation qui est fait par les réseaux de mandataires. Très critiqués sur ce point il y a encore quelques années, ceux-ci ont mis le paquet et chacun constate désormais que la promesse est plus que tenue. Des centaines de milliers d’heures de formation sont proposées chaque année, à la fois en présentiel et en e-learning. Il paraît même que certaines enseignes rassemblant des agences physiques s’inspirent des réseaux de mandataires pour définir leurs propres offres en la matière.
C’est aussi un point sur lequel les réseaux ont été beaucoup critiqués au début : leur durabilité. Autrement dit, de nombreux observateurs y voyaient un effet de mode qui ne résisterait pas au temps et encore moins aux crises de l’immobilier.
Parmi les points d’interrogation, on se demandait comment les réseaux parviendraient à maintenir un bon niveau d’éthique au sein de leurs conseillers. Avec le nombre, pensaient certains, il y aurait forcément des brebis galeuses. Eh bien non, on constate que la prévalence des contentieux est exactement la même dans les réseaux de mandataires que dans les agences physiques, c’est-à-dire très faible. Grâce à leurs process internes sans cesse améliorés, et aussi grâce au travail du notaire, les transactions immobilières se font dans le respect strict de la loi Hoguet.