À l'aube de 2024, l'industrie du crédit immobilier s'apprête à connaître un regain d'activité notable. Après une période de prudence et de resserrement des critères de prêt, liée à divers facteurs économiques, les banques semblent se positionner pour une reprise vigoureuse. Ce renouveau est motivé par plusieurs facteurs clés, à la fois internes au secteur bancaire et externes, liés à l'évolution du marché immobilier et à l'économie en général.
L'année précédente avait vu une réduction des volumes de prêts accordés, principalement due à la hausse des taux d'intérêt et à des critères d'octroi de crédit plus stricts. Cependant, avec une stabilisation progressive des taux d'intérêt et une meilleure compréhension des tendances du marché, les banques semblent prêtes à redynamiser leur offre de crédits immobiliers. Ce renouveau est également encouragé par une amélioration anticipée des conditions économiques globales. L'assouplissement des politiques monétaires, une meilleure santé économique après la période de turbulences liées à la pandémie, et une demande croissante de logements sont autant de facteurs qui pourraient contribuer à une reprise du crédit immobilier.
En outre, la réforme du PTZ, probablement effective entre le 1er février et le 1er avril 2024 selon Bercy, étend son bénéfice à 6 millions de foyers éligibles supplémentaires. Nouveaux plafonds de ressources, zonages revus et corrigés ou encore montant prêté à taux zéro augmenté pour les foyers les plus modestes, cette réforme booste l'accès à la propriété pour les primo-accédants et stimule l'activité des établissements financiers, favorisant ainsi une offre de prêts plus dynamique et compétitive.
Ce regain d'activité des banques dans le domaine du crédit immobilier est un signe positif pour le marché, indiquant une possible facilitation de l'accès au crédit pour les acheteurs et une reprise générale de l'activité dans le secteur. Il témoigne d'une adaptation et d'une résilience des institutions financières face à un environnement économique changeant, et souligne l'importance cruciale de la flexibilité dans la gestion des politiques de crédit pour stimuler la croissance du marché immobilier.
Enfin, avec la hausse du taux d'usure à 6,29% facilitant le déblocage de dossiers (à partir du 1er janvier), cette nouvelle année 2024 démarre avec optimisme !