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Pourquoi il ne faut pas laisser le marché des résidences secondaires au second plan

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13 septembre 2022

En octobre 2021, Paris-Match constatait que « les nouvelles envies générées par la crise sanitaire ont ravivé l'intérêt des Français pour les résidences secondaires et fait naître de nouveaux usages ». Un an plus tard, nous pouvons tirer un premier bilan : tendance de fond ou mode passagère ? De plus, nous allons vous expliquer pourquoi cet engouement vous concerne tous et pas seulement les mandataires qui prospectent les régions littorales, et comment vous pouvez tous essayer d’en tirer parti.

Un marché à part entière soutenu par une tendance de fond, l’émergence de la résidence semi-principale

Le nombre de résidences secondaires en France s'élève à 3,6 millions d'unités, soit 10 % du parc total de logements. On pourrait croire à un marché de niche, mais c’est en fait un marché en forte croissance depuis 4 ans, boosté par les confinements successifs ainsi que le développement du travail à distance.

La pandémie et ses conséquences sur le comportement des Français en matière d'équilibre entre vie personnelle et vie au travail ont à la fois ranimé et transformé le marché des résidences secondaires, notamment en ce qui concerne les « maisons de campagne ».

De plus, le développement du télétravail a aussi profondément fait évoluer l’usage de la résidence secondaire qui ne correspond plus seulement au traditionnel pied-à-terre où l’on venait pour se détendre uniquement le week-end ou pendant les vacances. Ceux qui le peuvent font le choix de délocaliser leur lieu de travail plusieurs jours par semaine dans un environnement répondant mieux à leurs nouvelles aspirations (jardin, extérieur et pièce en plus), tout en conservant leur logement principal en ville.

Les frontières s'estompent donc de plus en plus entre principal et secondaire et en découle un statut hybride de la résidence semi-principale, et le marché s’en ressent.

En 2021, la demande de résidences secondaires s’affichait en hausse de 30% par rapport à 2019. En 2022, la demande reste forte mais la pénurie de biens, notamment de maisons, freine le marché. Même si les acquéreurs se montrent également plus prudents à cause de la conjoncture incertaine (guerre en Ukraine, inflation et remontée des taux), ce segment de marché reste très dynamique et, après la frénésie de 2021, est en train de se stabiliser à un niveau élevé par rapport à la tendance pré-pandémie.

Les résidences secondaires ne sont plus uniquement l’apanage des régions côtières ou des stations de ski

Il y a un an, le parc des résidences secondaires en France se répartissait comme suit :

Il est intéressant de noter que déjà, les zones littorales et de montagne représentaient moins de 60% du parc, ce qui va un peu à l’encontre des idées reçues.

D’après Pretto.fr qui a mené une étude dédiée sur le sujet au 2ème trimestre de cette année, 50 % des Français qui recherchent actuellement une résidence secondaire se concentrent sur des biens qui se situent à moins de 140 kilomètres de leur lieu de résidence principale, avec une bonne desserte ferroviaire et un bon réseau Internet pour le télétravail.

Par conséquent, la répartition géographique de la demande pour une résidence secondaire a fortement évolué. La demande est désormais plus diffuse, notamment afin de répondre aux critères d’une résidence semi-principale.

Par exemple, le Rhône attire actuellement des acheteurs plutôt urbains et en quête de verdure, dans des villes et villages pas trop isolés, en particulier dans le secteur des villages « en pierres dorées » du Beaujolais, du Brionnais et de la Bourgogne.

C’est le renouveau d’un marché qui est longtemps resté atone, à la différence des résidences secondaires en bord de mer ou localisées dans des stations de ski huppées. « Le marché de la maison de la 'vraie' campagne, des années 1970, qui était à l'arrêt depuis dix ans est reparti. Ce ne sont pas que des nouveaux ruraux qui achètent pour s'installer en dehors des villes mais des ménages qui y acquièrent une résidence secondaire », confirme Olivier Colcombet, président d'Optimhome.

Les mandataires ont un avantage sur ce marché par rapport aux agences indépendantes grâce à la force des réseau et leur diffusion géographique

Vous avez peut-être l’impression que vous êtes positionnés sur un secteur géographique qui ne répond pas aux critères de la résidence secondaire ou semi-principale. Ce n’est pas grave, cela veut donc dire que votre territoire est probablement fertile en acheteurs potentiels ! Allez chercher un mandat de recherche et faîtes jouer l’effet réseau pour aboutir à une transaction avec un ami mandataire localisé à 100 ou 200 kms de chez vous.

Mais qui faut-il cibler ?

Dans son étude, Pretto.fr rappelle que plus de 66% des candidats à l’achat d’une résidence secondaire sont déjà propriétaires, ce qui est un avantage d’un point de vue financement puisque les banques ne voient pas d'un très bon œil le fait de cumuler une mensualité d'emprunt et une charge liée au loyer de sa résidence principale.

Leur budget moyen s'élève à 240.000 euros pour un apport moyen estimé à 54.700 euros (voir infographie ci-dessous).

Cela ressemble à quelqu’un que vous connaissez sur votre secteur ? Alors n’hésitez pas et engagez la discussion.

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