L’année 2023 a été une année de démarrage pour notre réseau dans un contexte de marché difficile qui a eu tendance à figer les mouvements des conseillers immobiliers plus expérimentés. Nous avons néanmoins accueilli une trentaine de mandataires durant la période avec une première année intéressante en termes de résultats qui nous laisse entrevoir de bonnes choses pour 2024.
Durant cette nouvelle année l’accent va être mis sur le recrutement de conseillers expérimentés qui ont déjà un volume de vente supérieur à 5 par an. Nous allons ouvrir notre capital aux personnes capables de produire, en tenant compte de leur lignée, une cinquantaine de ventes annuelles minimum. Nous pensons distribuer 25 % du capital à raison de 5 % par associé. Cette stratégie devrait nous amener à consolider environ 250 ventes sur le réseau. Cette base est un apport important nous permettant d’augmenter notre budget annuel à hauteur de 400 000 euros ce qui sera un atout conséquent dans notre objectif de conquête de 1 000 mandataires d’ici les 5 prochaines années.
Nous envisageons également d’ouvrir 25 % du capital supplémentaire à l’ensemble du réseau, afin que chacun puisse détenir des parts de la société, lorsque nous aurons atteint la taille de 500 personnes.
Devenir associé à hauteur de 5 % chez Casadici représente des perspectives de rémunération par dividendes avantageuses puisque lorsque nous auront atteint l’objectif de 1 000 mandataires à raison de 4 ou 5 ventes par an par personne, cela générera environ entre 150 000 et 200 000 euros de redistribution annuelle au porteur.
Notre réseau est clairement ouvert à la discussion pour tenter de booster son développement après avoir prouvé pendant plus d’un an, que le modèle fonctionnait.
La digitalisation est déjà présente à 100 % chez nous. L’IA est un outil intégré depuis le début de l’aventure avec la rédaction assistée des annonces. Je pense néanmoins qu’il faut être prudent dans les attentes au niveau de l’IA. A court terme, ce n’est pas un enjeu primordial, il faut néanmoins anticiper son évolution à moyen terme car le développement de cette dernière permettra de faire de plus en plus de choses.
Nous souhaitons réellement orienter nos adhésions vers les conseillers les plus confirmés. La formation est donc une préoccupation majeure car nous prévoyons d’en adapter le contenu afin de le mettre en adéquation avec les nouveaux entrants tandis que jusqu’alors l’essentiel de la formation était à destination de conseillers novices.
Le marché a redémarré en début d’année avec de nouveaux candidats à l’acquisition mais qui, pour la plupart du temps, sont uniquement en phase prospection ou de veille. Il faudra attendre un trimestre pour voir à nouveau une activité plus soutenu en termes de signatures de compromis et d’actes. Les taux d’intérêt vont se stabiliser. On croit peu au scénario optimiste d’une diminution des taux à 3 %. Pour nous, cette hypothèse ne peut se confirmer que si une certaine stabilité au niveau international était envisageable. Or, l’enlisement du conflit ukrainien, les tensions au proche orient, l’élection américaine, sont autant d’éléments qu’il faudra surveiller pour mieux anticiper l’inflation qui en découlera et donc l’ajustement des taux directeurs.